L’établissement public Voies navigables de France (VNF) a lancé un appel d’offres national en juillet dernier pour un projet de bateaux à passager autonomes. L’objectif est de déployer pendant les Jeux Olympiques 2024 des navettes fluviales automatisées et respectueuses de l’environnement. En décembre, trois projets remportaient cet appel d’offres dont l’un mené par Holland Shipyards Group, Sequana Développement et Roboat. Et si celui-ci nous intéresse particulièrement, c’est qu’il aura recours à l’impression 3D. En effet, la navette fluviale imaginée devrait être imprimée en 3D, plus particulièrement sa coque, à partir de matériaux recyclés. Elle pourrait transporter jusqu’à 35 personnes et faire des allers retours sur la Seine.
En 2024, la France va accueillir l’un des plus grands événements sportifs au monde, les Jeux Olympiques et Paralympiques, entraînant un agencement du territoire évident. L’un des enjeux du gouvernement est de préserver notre environnement et de réaliser ces changements dans un respect des défis climatiques rencontrés aujourd’hui. Dans son communiqué de presse officiel, VNF précisait : “Le transport fluvial offre une opportunité majeure pour répondre au défi climatique et environnemental, en tant qu’alternative au transport routier pour la mobilité des personnes et la logistique des marchandises. En tant qu’opérateur national de l’ambition fluviale, Voies navigables de France (VNF) expérimente, en lien avec les opérateurs de transport, les collectivités territoriales et les industriels, de nouveaux usages de la voie d’eau, tels que la logistique du dernier kilomètre ou encore l’usage de modes de propulsions innovants et décarbonés.” C’est donc dans cette logique que l’appel d’offres a été lancé, le but étant d’imaginer des bateaux autonomes à zéro émission. Pour rappel, ce sont des moyens de transport sans équipage grâce à l’intégration de capteurs et outils intelligents.
Les sociétés Holland Shipyards Group, Sequana Développement et Roboat font partie des trois projets retenus, misant sur la fabrication additive pour concevoir leur bateau autonome. Peut-être que le nom « Roboat » vous dit quelque chose d’ailleurs : il s’agit de l’initiative menée par une équipe du MIT qui consiste à développer des bateaux autonomes et qui a commencé à Amsterdam. Dans le cas des JO 2024, il s’agira d’une structure de 9 mètres de long sur 3,9 mètres de large dotée d’une propulsion électrique et d’un système d’amarrage automatique. Ce qui nous intéresse plus particulièrement est la coque de cette future navette fluviale, réalisée par impression 3D à partir de matériaux recyclés. On ne sait pas quel procédé a été employé, probablement une machine d’extrusion, voire un bras robotisé ? Ce qui est sûr c’est que cette technique de fabrication s’inscrit bien dans la démarche des Voies navigables de France.
Reste à savoir si ces navettes autonomes seront prêtes pour les Jeux Olympiques et combien seront déployées dans la capitale pour faciliter les transports. En attendant, retrouver le communiqué de presse officiel ICI.
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