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Pourquoi miser sur l’impression 3D pour métalliser des pièces plastiques ?

La métallisation est un procédé de revêtement ou de traitement de surface qui consiste à déposer une couche métallique sur un métal ou sur un plastique. Elle vient ainsi apporter des propriétés supplémentaires à votre pièce, qu’elles soient mécaniques, chimiques ou encore esthétiques. Dans le secteur de la fabrication additive, il n’est rare de voir des pièces plastiques imprimées en 3D passer par cette étape de post-traitement de par le coût élevé que peut représenter l’impression 3D métallique. Les technologies 3D peuvent également permettre de faire un premier test sur des prototypes ou pièces d’aspect avant de passer à une production en série. C’est en tout cas l’utilisation que Sonel fait aujourd’hui de son imprimante 3D résine : conseillée par le revendeur Atome3D, il a investi dans une machine de bureau afin de produire rapidement des pièces plastiques et tester des revêtements métalliques qu’il peut alors présenter à ses clients.

Sonel est un atelier de sous-traitance fondé en 1981, spécialisé dans la métallisation sur métaux et plastiques grâce à des procédés chimiques ou électrolytiques. L’entreprise s’est récemment équipée d’une imprimante 3D résine, plus particulièrement d’une Phrozen Shuffle 4K, afin de valider des gammes de traitements auprès de ses clients et plus particulièrement des prototypistes. Pour métalliser une pièce, il ne suffit pas de la tremper dans un bac, il faut veiller à de nombreuses propriétés et étapes. Par exemple, une pièce passe dans environ 15 à 20 bains avec des rinçages spécifiques à chaque fois. C’est donc un processus exigeant où le matériau a une place clé. Or, en impression 3D, il existe aujourd’hui une multitude de polymères compatibles, chacun correspondant à une gamme de traitement particulière. En investissant dans sa propre machine, Sonel peut alors valider les traitements des thermoplastiques qu’elle connaît et montrer des pièces métallisées comme preuve de concept : elles servent à valider l’aspect, la forme ou encore le design de la pièce finale.

Sonel est un spécialiste de la métallisation (crédits photo : Sonel)

Sylvain Garnier, Directeur Général de Sonel, ajoute : « Notre objectif n’est pas de devenir un imprimeur de pièces, mais de faire de la métallisation de pièces injectées ou imprimées. On ne peut pas avoir une gamme de traitement par matériau plastique par imprimante donc on s’est dit que tant qu’il s’agit d’une première pièce de présentation, peu importe quelle machine l’a imprimée, peu importe dans quelle matière, puisqu’on est dans une présentation physique d’une pièce et non pas dans son utilité. En achetant notre imprimante, nous pouvons faire la pièce, tester la matière et la métalliser très facilement. »

Le choix de la bonne machine

N’ayant pas d’expérience ou de compétences particulières en fabrication additive, l’équipe de Sonel avait besoin de conseils pour choisir une machine adaptée à ses besoins et facile à prendre en main. C’est ainsi qu’elle a rencontré Atome3D, un spécialiste des solutions polymères de bureau basé dans le sud de la France. Rapidement, l’entreprise lui a conseillé une petite machine résine qui offre une meilleure qualité de surface que le dépôt de matière fondue, facilitant la métallisation de la pièce. Benoit Michaut, fondateur et CEO d’Atome3D, explique : « Il fallait trouver une imprimante 3D facile à utiliser et capable d’imprimer des pièces de toutes tailles, avec des contraintes de température et de surface. Les bains utilisés par Sonel peuvent monter jusqu’à 100°C ce qui impliquait de trouver un matériau qui résiste bien à la chaleur et ne se déforme pas. »

Benoit Michaut, CEO de Atome3D, devant l’imprimante 3D Phrozen : l’entreprise a conseillé Sonel dans le choix de sa nouvelle machine

Sonel a donc investi dans une Phrozen Shuffle 4K, une imprimante 3D résine LCD accessible et adapté aux contraintes et spécificités de l’entreprise. Dotée d’un écran tactile, d’une connexion Wifi et compatible avec tout type de résines, l’imprimante 3D offre un volume de 120 x 68 x 170 mm. Sylvain poursuit : « Tout s’est très bien passé en termes de prise en main, nous avons été formés à distance par Atome3D, rapidement et efficacement. On n’y connaissait quasiment rien et désormais, nous sommes autonomes grâce aux conseils de l’équipe. » L’équipe songe d’ailleurs à acheter une autre machine plus spécialisée pour les matériaux hautes performances.

Vous aussi vous souhaitez investir dans l’impression 3D ? N’hésitez pas à vous rendre sur le site d’Atome3D pour découvrir une large gamme d’imprimantes 3D de bureau.

Mélanie W.

Diplômée de l'Université Paris Dauphine, je suis passionnée par l'écriture et la communication. J'aime découvrir toutes les nouveautés technologiques de notre société digitale et aime les partager. Je considère l'impression 3D comme une avancée technologique majeure touchant la majorité des secteurs. C'est d'ailleurs ce qui fait toute sa richesse.

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Mélanie W.
Tags: atome3D

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