L’impression 3D permet de créer des objets complexes, mais pour en tirer le plein potentiel, il faut parfois décomposer un objet en plusieurs pièces séparées. Qu’il s’agisse de produire des volumes plus grands que ceux autorisés par l’imprimante, d’assembler divers matériaux, de réaliser des géométries complexes, de réduire la quantité de supports ou d’optimiser les performances mécaniques, l’assemblage est une technique particulièrement utile en impression 3D.
Le choix de la méthode d’assemblage dépend de plusieurs facteurs : le type de matériau utilisé (PLA, ABS, PETG, résine, etc.), la résistance mécanique souhaitée, l’esthétique finale, la possibilité d’un démontage futur, ainsi que l’application finale de l’objet. Dans ce guide, nous explorons les principales méthodes d’assemblage adaptées à la fabrication additive, leur compatibilité avec les matériaux d’impression, ainsi que les techniques à employer pour les mettre en œuvre efficacement.
Les propriétés mécaniques des matériaux utilisés peuvent être prises en compte pour créer des clips permettant l’encliquetage des pièces.
Le collage est l’une des solutions les plus simples pour assembler des pièces imprimées en 3D. Cependant, il est essentiel d’utiliser la colle appropriée en fonction du matériau.
Les colles les plus couramment utilisées sont :
Certaines techniques permettent de « souder » les pièces ensemble en fusionnant partiellement la matière.
Les inserts filetés sont particulièrement adaptés pour visser des pièces imprimées en 3D et permettre de les démonter et les remonter aisément. (Crédits photo : Markforged)
Pour les pièces nécessitant une fixation démontable ou une forte résistance mécanique, l’assemblage par fixation mécanique est une option idéale.
Certaines techniques utilisent des agents chimiques ou des matériaux supplémentaires pour renforcer la liaison entre les pièces.
Un crayon 3D peut également servir à fusionner des pièces imprimées en 3D. (Crédits photo : 3Doodler)
Avant de coller deux pièces ensemble, il est essentiel de nettoyer et poncer les surfaces de contact. Le ponçage augmente la rugosité de la surface, ce qui améliore à la fois la surface de contact et la capillarité de la colle. Cela permet à l’adhésif de mieux pénétrer et d’adhérer plus efficacement, assurant ainsi un assemblage plus solide.
Négliger l’alignement des pièces avant l’assemblage peut engendrer des défauts structurels et esthétiques difficiles à corriger une fois la colle séchée. Prendre le temps de bien positionner les pièces avant fixation est crucial. L’utilisation de gabarits ou de guides d’assemblage peut être très utile pour simplifier l’alignement.
Pour maximiser l’adhésion, il convient aussi de laisser la colle prendre en maintenant les pièces immobiles et sous pression à l’aide de serre-joints ou d’un poids.
Il faut aussi privilégier l’application de fines couches de colle puisqu’un surplus pourrait créer des excès visibles et affecter la solidité de l’assemblage.
Lors de l’impression des pièces, il est important de prendre en compte l’orientation des couches. Les zones de faiblesse d’une impression 3D se situent souvent entre les couches, ce qui peut affecter la solidité de l’assemblage. Adapter l’orientation des pièces pour minimiser ces points faibles est une bonne pratique.
Utiliser une colle incompatible avec le matériau imprimé peut grandement nuire à l’adhésion et rendre l’assemblage inefficace. Il est important de bien choisir son adhésif en fonction du plastique utilisé.
Le ponçage permet à la fois de maximiser l’adhérence de la colle et de post-traiter les pièces assemblées pour une finition impeccable. (Crédits photo : EProjets Lab)
Un encliquetage mal ajusté ou trop rigide peut casser la pièce lors du montage, notamment si le matériau manque de flexibilité. Il est conseillé de tester les tolérances sur des prototypes et d’ajuster les paramètres d’impression en conséquence.
Enfin, certaines colles et résines dégagent de la chaleur lors du durcissement, ce qui peut entraîner une déformation des pièces imprimées. Il est donc recommandé de tester l’effet du produit sur un échantillon avant de procéder à l’assemblage final.
Et vous, quelle est votre méthode préférée d’assemblage pour l’impression 3D ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou LinkedIn !
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