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Alstom se tourne vers l’impression 3D pour la conception de pièces dédiées aux trains à grande vitesse

Alstom est une entreprise multinationale française qui fournit des solutions de mobilité durable pour les trains à grande vitesse. Une flotte de la société qui fonctionnait depuis 10 ans commençait à subir de la dégradation et pouvait causer un danger pour les passagers. En tout, l’équipe de maintenance d’Alstom, située à Nola, en Italie, a été obligée de remplacer 200 pièces pour l’AGV ETR575, un train de voyageurs électrique à très grande vitesse. Pour les concevoir, l’entreprise a souhaité changer de méthode de construction, car leur processus habituel devenait trop coûteux pour produire des pièces de rechange. Alstom s’est ainsi tourné vers la technologie d’impression 3D. 

La multinationale française a jugé que l’impression 3D pourrait être la meilleure solution pour fabriquer des pièces détachées pour les trains à grande vitesse. En effet, Alstom a analysé cette technologie pour découvrir tous ses avantages. Les équipes se sont dirigées vers l’utilisation de l’impression 3D résine, avec les solutions de LOCTITE 3D. Après avoir étudié le portefeuille de l’entreprise spécialisée dans la fabrication additive, Alstom a conclu que le LOCTITE 3D 3843 HDT60 était le matériau idéal pour répondre aux exigences de son application. Ce dernier est une résine semi-flexible adaptée à de nombreuses adaptée pour de nombreuses applications. Elle présente une résistance élevée aux chocs, à la température et affiche une finition supérieure qui permet des pièces aux détails soignés. 

Alstom a utilisé la résine de LOCTITE pour la conception de ses pièces. (Crédits photo : LOCTITE)

L’impression 3D offre des résultats à grande vitesse

Pour la conception des pièces, Alstom a fait appel à Nexa 3D pour son imprimante 3D, la NXE 400Pro. Avec l’utilisation de l’impression 3D pour la construction de produits pour les trains à grande vitesse, la multinationale française a pu découvrir tous les avantages que cette technologie peut apporter. En effet, les équipes ont réduit leur délai de livraison de 96 %. De base, la construction des pièces devait être finalisée en 180 jours. Au final, exploiter la fabrication additive a permis de tout concevoir en seulement une semaine, soit 172 jours de moins. En ce qui concerne les prix, Alstom a diminué leurs coûts globaux de 25 %. En tout, elle a économisé plus de 20 000 €. Si vous souhaitez en savoir plus, cliquez ICI.

« Nous sommes très intéressés par l’impression 3D, nous avons donc intégré la technologie de Nexa 3D dans notre processus de construction qui s’adapte parfaitement avec le matériau de LOCTITE 3D. Nous envisageons d’ailleurs d’imprimer des pièces supplémentaires pour notre autre flotte de trains ». Lorenzo Gasparoni, responsable des appareils chez Alstom.

Alstom n’est pas la première entreprise à exploiter l’impression 3D pour la construction de pièces pour les trains. En effet, Siemens Mobility assure le maintien des trains russes grâce à cette technologie. Aux Pays-Bas, la compagnie ferroviaire Nederlandse Spoorwegen a révélé des pièces imprimées en 3D et a affirmé qu’elle intégrera les solutions 3D dans son processus de fabrication. Nous pouvons aussi citer Bombardier Transportation qui a signé un partenariat avec Stratasys pour la conception de différents prototypes, outils et pièces finies pour les trains et les tramways. 

Que pensez-vous de l’utilisation de l’impression 3D pour la conception de pièces pour les trains à grande vitesse ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

*Crédits photo de couverture : Alstom

Tom Comminge

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Tom Comminge

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