Créée en 2014 par Ricky Solorzano, Allevi est une jeune pousse américaine qui a développé des bio-imprimantes, 4 à ce jour et qui dévoile justement son tout dernier modèle, la Allevi 3. Dotée de 3 extrudeurs, cette machine permettrait de combiner de multiples matériaux afin de créer des tissus et solutions complexes, que ce soit pour des travaux de recherche ou plus industriels.
La bio-impression est une technologie qui permet de créer des structures cellulaires variées, répondant ainsi à de nombreux défis médicaux comme l’insuffisance de donneurs d’organes, les tests sur les animaux, la personnalisation des traitements, etc. L’entreprise américaine Allevi s’est rapidement lancé sur ce marché avec l’objectif de répondre à ces défis. Elle a donc imaginé une gamme de bio-imprimantes 3D, l’Allevi 3 étant sa dernière en date. Selon le fabricant, elle est capable d’imprimer n’importe quelle ligne de cellules avec tout type de bio-encres, que ce soit du collagène ou un thermoplastique.
Si on se penche sur les spécifications techniques de la machine, on constate qu’elle propose un volume d’impression de 90 x 130 x 60 mm, offre une résolution de 150 microns, pèse 9,9 kg et est dotée de 3 extrudeurs. Allevi 3 intègre également un système de calibrage automatique tandis que son plateau peut contenir des boîtes de Pétri, des plaques à puits et des lames de verre. Ses 3 extrudeurs seraient capables de maintenir une température comprise entre 4°C et 160°C, offrant alors la possibilité d’imprimer avec une large gamme de bio-encres que ce soit des solutions de collagène, matrigel, méthacrylate, graphène, etc.
Le fabricant ajoute : “Avec ces 3 extrudeurs, vous pouvez facilement et rapidement imprimer de multiples cellules, mais aussi des supports pour toutes les géométries complexes ou bien combiner des thermoplastiques avec des tissus mous vascularisés. Un processus simple pour fabriquer des tissus complexes.”
L’entreprise américaine explique que sa bio-imprimante peut être utilisée à des fins de recherche puisqu’elle pourrait créer des tissus mous, durs, du cartilage, des os mais des systèmes vasculaires et des tissus conducteurs. La gamme de bio-encres compatibles étant large, les possibilités de création le sont aussi. Allevi 3 pourrait également aider le domaine pharmaceutique et médical dans le développement de modèles de peau à partir de collagène, mais aussi des modèles de tumeur pour améliorer le diagnostic. Selon le fabricant, celui-ci pourrait être 80% plus efficace grâce à la bio-impression. Enfin, la machine pourrait servir à créer des structures cellulaires afin de voir comment le corps réagit à certains médicaments.
L’entreprise américaine est convaincue du potentiel de la bio-impression. Elle l’amène d’ailleurs au delà des limites terrestres puisqu’elle travaille actuellement avec la NASA sur un projet de bio-imprimante fonctionnant en apesanteur. Si vous souhaitez en savoir plus sur la machine Allevi 3, rendez-vous sur le site du fabricant.
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