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L’Afrique du Sud opte pour l’impression 3D afin de lutter contre la pénurie de logement 

Pour lutter contre la pénurie de logement, ou tout simplement de bâtiment, la fabrication additive semble être aujourd’hui l’une des meilleures options. Et le gouvernement sud-africain l’a compris. Afin de lutter contre le trop faible taux de logement disponible dans le pays, le ministère des Sciences et de l’Innovation (DSI) a lancé un projet pilote destiné à construire 25 maisons grâce à l’impression 3D. Si ce n’est pas la première fois que la technologie est utilisée pour concevoir des bâtiments en Afrique, le Malawi a notamment construit une école grâce à la fabrication additive, l’impression 3D reste pour le moment peu démocratisée sur le continent. 

Ce projet pilote, développé pour offrir aux habitants des logements abordables, a également vocation à transformer les méthodes de construction du pays, afin d’obtenir des bâtiments durable. À travers un rapport adressé au Parlement sud-africain, le ministère des Sciences et de l’Innovation explique : « À la recherche d’un système basé sur l’innovation pour améliorer la fourniture d’établissements humains, le DSI a soutenu la démonstration de l’impression 3D de maisons par l’utilisation de technologies de matériaux additifs. L’initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le pays pour transformer les établissements humains durables en établissements intelligents, verts et durables dans le contexte de l’initiative 4IR et du changement climatique.”

L’imprimante 3D Vulcan II. (Crédits photo : ICON)

L’impression 3D pour lutter contre le manque de logements 

Ce n’est pas la première fois que les technologies 3D sont déployées pour aider la population à trouver des logements. Aux États-Unis, au Texas précisément, ICON s’est associé avec Lennar, le géant de la construction américain, pour imprimer en 3D pas moins de 100 maisons. Un choix de plus en plus adopté, et motivé par le fait que la technologie apporte un aspect durable et économique aux constructions. Cyril Ramaphosa, le président de l’Afrique du Sud, confie notamment que ce projet est destiné à favoriser la reprise économique du pays tout en répondant aux enjeux environnementaux. 

En ce qui concerne les méthodes d’impression employées pour la construction, le ministère des Sciences et de l’Innovation ne s’est pas encore prononcé. Cependant, le gouvernement sud-africain semble être fortement intéressé par la Vulcan II, l’imprimante 3D d’ICON. Comme expliqué à plusieurs reprises, cette machine offre selon le fabricant la possibilité de concevoir des bâtiments capables de résister à des conditions météorologiques extrêmes, résistants et surtout très rapidement. 

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Philippe G.

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Philippe G.

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