L’aérospatiale été l’une des premières industries à embrasser les technologies d’impression 3D, principalement pour son avantage compétitif liée à la réalisation de pièces complexes en faibles quantités, un critère important quand on on sait que moins de 150 satellites sont lancées chaque année dans le monde. La NASA ou l’Agence Spatiale Européenne l’utilisent chaque jour pour réaliser des prototypes mais aussi pour fabriquer des pièces qui intègreront directement leurs engins spatiaux.
Les attaches imprimées en 3D
Aujourd’hui, c’est Airbus, et plus particulièrement son département Airbus Defence and Space, qui dévoile un chiffre révélateur du potentiel de la technologie. Les ingénieurs du groupe européen annoncent avoir réussi à réduire de 20% les coûts de production, en ayant recours à l’impression 3D, d’un modèle d’attaches en métal présentes sur ses satellites.
Et cela ne s’arrête pas là, en optimisant le design, la nouvelle méthode de fabrication a également permis d’alléger ces pièces de plus de 300 grammes, soit près d’un kilogramme par satellite, avec à la clé une diminution de la consommation de carburant.
Les nouvelles attaches en titane ont été développées à Madrid, dans une filiale du groupe spécialisée en matériaux composites, sur des imprimantes M280 de la marque EOS et fonctionnant par frittage de poudres métalliques. Alors que les méthodes traditionnelles de fabrication impliquaient des délais de production de l’ordre de 30 jours, le recours à l’impression 3D aura aussi permis de les réduire à seulement 5 jours.
« La fabrication additive a deux avantages principaux. En plus de pouvoir optimiser le design des pièces, nous pouvons aussi les produire en un seul exemplaire » explique Otilia Castro Matías, responsable au sein de l’antenne de Madrid du département Airbus Defence and Space, « les améliorations ont également inclus une meilleure résistance à la chaleur lors des tests de qualification. Le coût des activités spatiales est relativement élevé, c’est pourquoi il est si important de protéger le matériel des possibles défaillances. »
Plus d’informations sur le site d’EOS ICI.
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