Le marché de la fabrication additive métallique est en pleine croissance et est marqué par l’arrivée de nouveaux acteurs comme GE Additive ou encore Desktop Metal tandis que des géants comme EOS ou 3D Systems ont conquis les plus grosses parts de marché mondiales. Difficile pour la France de se faire une place dans le paysage. Toutefois, le tableau pourrait changer avec la récente annonce de l’acquisition du français BeAM par un autre fabricant de machines métal français, AddUp. Ce rachat devrait lui permettre de proposer davantage de technologies de fabrication additive métal et de toucher plus d’acteurs dans le monde, que ce soit dans le secteur aérospatial, nucléaire ou encore de la défense.
Créée en 2012, BeAM a développé un procédé de fabrication additive par dépôt de métal sous énergie concentrée (Direct Energy Deposition). L’entreprise strasbourgeoise a conçu une buse baptisée CLAD pour Construction Laser Additive Directe qui permet notamment de réparer des pièces métalliques ou de leur ajouter des fonctions en ajoutant de la matière directement sur la pièce. Trois machines sont aujourd’hui commercialisées, la Modulo 250, la Modulo 400 et la Magic 800. Elle avait d’ailleurs levé plus de 1,5 millions d’euros l’année dernière pour accélérer cette commercialisation à l’international où elle possède 2 filiales aux Etats-Unis et à Singapour.
AddUp est quant à lui issu du rapprochement entre les groupes Fives et Michelin qui ont créé en 2016 la joint-venture dans le but de développer la fabrication additive métal en France. Il s’est rapidement spécialisé dans la technologie de fusion sur lit de poudre. En rachetant BeAM, il espère bien élargir sa gamme de solutions métalliques et profiter du marché déjà couvert à savoir celui de la réparation de pièces.
Le PDG d’AddUp, Vincent Ferreiro, explique : « Ensemble, BeAM et AddUp auront un positionnement unique sur le marché de la fabrication additive en proposant à leurs clients un éventail complet de solutions en fabrication additive métallique, avec notamment la formation et le conseil, les systèmes d’impression 3D et la fabrication de pièce pour des preuves de concept (POC).«
Les termes exacts de l’acquisition n’ont pas été communiqués mais celle-ci s’est effectuée à 100% ce qui devrait permettre d’asseoir la position de la France sur le marché de la fabrication additive métallique. L’année dernière, Vincent Ferreiro nous expliquait en effet qu’il espérait voir davantage d’initiatives françaises qui permettraient d’être plus compétitifs. En attendant, retrouvez davantage d’informations sur le site officiel d’AddUp.
Ce rachat peut-il faire bouger la fabrication additive métallique en France et à l’international? Partagez votre opinion en commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.
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