La fabrication additive, source d’économie pour l’aéronautique !

La fabrication additive offre de grandes perspectives dans l’industrie en libérant notamment des contraintes liées aux méthodes de fabrication traditionnelle. Alors que l’aéronautique a été l’une des premières industries à recourir à cette technologie, une récente étude publiée par des chercheurs de l’Université McCormick aux États-Unis dévoile comment l’impression 3D pourrait d’ici 2050, réduire de manière significative l’énergie et les émissions de gaz liées au secteur.

Bien que certains composants comme les ailes ou le fuselage n’ont pas vocation à être imprimé en 3D pour le moment, l’étude démontre que certaines pièces tels que des charnières, des attaches ou des éléments de la cabine imprimés en 3D (comme des boucles de ceinture par exemple) pourraient permettre de réduire de près de 7% le poids d’un avion, avec pour conséquence un gain final sur le carburant de près de 6,4%.

Le salon du bourget, qui ouvre ses portes cette semaine, permettra de voir de nombreuses applications liées à l’impression 3D dans le secteur

« Il y a suffisament de pièces, qui une fois remplacées, pourraient réduire le poids d’un avion de 4 à 7%. Et cela pourrait être davantage si on continue à aller de l’avant. Cela devrait sauvegarder un nombre important de ressources et beaucoup de carburant » explique le Pr. Masanet, à l’origine de l’étude.

L’étude de l’Université McCormick montre également qu’en recourant à la fabrication additive, les avionneurs pourraient sauver près de 70 à 173 millions de gigajoules par an, soit au minimum un tiers de l’énergie nécessaire jusqu’à présent. En addition, la technologie devrait réduire de 92 à 215 millions de tonnes les gaz à effet de serre émis d’ici 2050 ainsi que des milliers de tonnes d’aluminium, de titanium et d’alliages de nickel utilisés chaque année.

La même pièce fabriquée via des méthodes traditionnelles (à l’arrière) et par impression 3D (à l’avant)

En mai dernier, le fabricant d’imprimantes 3D professionnelles Stratasys dévoilait avoir produit plus de 1000 pièces pour les avions d’Airbus. D’autres acteurs comme Pratt&Whitney travaille en étroite collaboration avec Bombardier pour fabriquer par impression 3D des pièces de moteur alors que Boeing déposait récemment un brevet pour permettre à ses clients d’imprimer en 3D à la demande des pièces de rechange pour ses avions.

L’étude complète de l’Université McCormick est disponible ICI

Pour rester informé abonnez-vous à notre flux RSS ou pages Facebook Twitter Google+ ou LinkedIn

Alex M.

Fondateur de 3Dnatives

Share
Publié par
Alex M.

Articles récents

Débuter en impression 3D : comment choisir le bon filament ? 

Après avoir choisi votre première imprimante 3D, il est temps de s'attaquer à un autre…

2 octobre 2025

Bambu Lab ouvre son premier magasin d’imprimantes 3D

Combien de fois avez-vous vu une imprimante 3D dans un magasin ? Probablement jamais. La…

1 octobre 2025

Le procédé WAAM pourrait-il devenir le moyen de production de nos hélices marines ?

Il y a quelques jours, le projet Digitally Enabled Efficient Propeller (D.E.E.P) a vu le…

1 octobre 2025

Les offres d’emploi de l’impression 3D du mois de septembre

Le secteur de l’impression 3D recrute en France. L’année dernière, de nombreuses offres d’emploi ont…

30 septembre 2025

Joseph DeSimone nous partage sa vision du marché de l’impression 3D résine au service du médical

Il y a un peu plus de dix ans, le célèbre chimiste Dr. Joseph DeSimone…

30 septembre 2025

La Mustang GTD de Ford est plus puissante grâce à l’impression 3D

Ford a fait un grand pas en avant en matière de performances automobiles avec le…

29 septembre 2025

Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.