Cette semaine, on vous propose de revenir sur la certification obtenue par l’entreprise française Sculpteo : il s’agit de la norme ISO 13485 qui concerne les dispositifs médicaux. Grâce à son obtention, Sculpteo peut garantir la qualité des dispositifs qu’il imprime en 3D et certifier les matériaux utilisés. On reviendra également sur la levée de fonds d’une autre entreprise française, La Pâtisserie Numérique. Enfin, on vous présentera différents lancements de produits, que ce soit des machines ou des matériaux.
Sculpteo est l’un des services d’impression les plus importants en France, maîtrisant aujourd’hui une large gamme de technologies et matériaux. Cette semaine, l’entreprise a annoncé avoir obtenu la certification ISO 13485 de l’AFNOR, un gage de qualité pour toutes les pièces médicales qu’elle imprime en 3D et plus particulièrement pour les dispositifs médicaux de classe I et IIa. Si on reprend les termes de l’AFNOR justement, « la norme ISO 13485 est un référentiel de certification volontaire de la démarche qualité développé pour le secteur des dispositifs médicaux. Son titre complet « Dispositifs médicaux — Systèmes de management de la qualité — Exigences à des fins réglementaires » indique son caractère de démonstration de la conformité réglementaire, reconnu internationalement par les acteurs du secteur.” Cette nouvelle permet d’assurer la fabrication de dispositifs médicaux de qualité et personnalisés, avec des matériaux adaptés pour chaque application.
Crédits photo : Sculpteo
On continue notre tour de France avec cette fois-ci le fabricant d’imprimantes 3D alimentaires, La Pâtisserie Numérique. Quelques mois après son passage dans l’émission Qui veut être mon associé, la jeune pousse française vient d’annoncer une levée de fonds et l’arrivée de deux nouveaux investisseurs. Selon Marine Coré Baillais, sa fondatrice, cela devrait permettre de “renforcer notre équipe et nos capacités de production, de développer de nouvelles recettes et encore plus d’expériences gustatives inédites et d’accélération notre expansion sur de nouveaux marchés.” Une bonne nouvelle pour tous les gourmands !
La branche de motocyclettes du groupe allemand, BMW Motorrad, vient de présenter son nouveau concept de moto, la R20. Au-delà d’être équipée du mythique moteur Big Boxer de la marque et d’un réservoir sculptural rose, elle intègre aussi une pièce imprimée en 3D en aluminium. Il s’agit de l’anneau qui entoure le phare à LED avant, qui sert également de feu de position pendant la journée. Peu de détails ont été communiqués quant au processus d’impression employé – on imagine de la fusion laser sur lit de poudre. C’est encore un bel exemple qui montre comment le constructeur tire profit de ses capacités d’impression 3D, lui qui a annoncé il y a quelques jours avoir imprimé en 3D plus de 400 000 pièces.
La BMW R20 (crédits photo : BMW)
Le salon TCT 3Sixty va ouvrir ses portes le 5 juin prochain en Angleterre, une occasion pour le fabricant Massivit de dévoiler sa toute dernière imprimante 3D, la Massivit 3000. Il s’agit d’une solution industrielle grand format qui offre un volume d’impression de 1,2 x 1,5 x 1,8 m, toujours basée sur la technologie brevetée Gel Dispensing Printing. Erez Zimerman, le CEO de l’entreprise, ajoute : « Nous sommes ravis de présenter l’imprimante Massivit 3000 aux secteurs de la fabrication avancée et de l’impression 3D à l’occasion du salon TCT 3Sixty. La nouvelle imprimante représente une avancée significative dans la technologie d’impression 3D grand format, offrant une solution abordable qui change la donne pour les entreprises et les professionnels qui cherchent à exploiter de nouvelles possibilités dans le domaine de la fabrication additive. »
Crédits photo : Massivit
Le lancement de la machine UltiMaker Factor 4 s’accompagne d’un nouveau matériau d’impression 3D : UltiMaker PPS CF. Il s’agit d’un sulfure de polyphénylène (PPS) renforcé à 10 % de fibre de carbone, conçu pour résister aux environnements les plus difficiles et offrant une résistance chimique, une résistance à la chaleur et une stabilité dimensionnelle exceptionnelles. Selon le fabricant, ce matériau permet aux prototypes industriels et aux pièces fonctionnelles d’utilisation finale de conserver leur intégrité au fil du temps, même dans les conditions les plus exigeantes. La résistance chimique du PPS CF le rend également idéal pour les applications exposées à des substances corrosives. Il convient par exemple à l’industrie du traitement chimique ou au secteur automobile pour les composants exposés à des fluides agressifs. Enfin, le matériau peut supporter des températures supérieures à 230 °C, ce qui en fait un substitut idéal aux pièces en métal ou en PEEK.
Crédits photos : UltiMaker
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