Pour la première fois en France, une avancée scientifique et médicale majeure vient d’être mise au point. Elle consiste à observer l’embryon humain conçu in vitro, en 3 dimensions et à l’imprimer en 3D dans le respect total des règles éthiques. Cette technologie devrait permettre d’améliorer l’évaluation microscopique de l’embryon préimplantatoire humain et donc de garantir les meilleurs taux de succès en FIV/ICSI.
Mise au point par le Pr Samir Hamamah et le Dr Elodie Scalici au CHRU de Montpellier et le Dr Mérigeaud de la société Tridilogy, cette technique permet une meilleure observation microscopique de l’embryon humain et donc une amélioration significative du choix de l’embryon à replacer dans la cavité utérine. Un brevet international sur cette technique a été déposé le 1er juillet 2014.
Pour les couples ayant recours à l’Assistance Médicale à la Procréation, et en particulier dans le cadre d’une FIV (fécondation in vitro) ou ICSI, les embryons, une fois formés sont sélectionnés pour l’implantation. Jusqu’alors, le seul critère de choix pour sélectionner les embryons ayant un fort potentiel de succès dans le cas d’une FIV ou ICSI était sa morphologie, vue sur une seule coupe au microscope. Cependant, cette évaluation réalisée de manière conventionnelle a montré ses limites sur le meilleur choix des embryons. En effet, malgré l’amélioration des techniques de FIV/ICSI, encore 85% des embryons conçus in vitro et sélectionnés sur leurs critères morphologiques de la sorte ne s’implantent pas.
Cette nouvelle technique de reconstitution 3D de l’embryon humain est réalisée à partir de plusieurs coupes visualisées en microscopie optique dites « inversée standard ». Des prises de vue serrées sont effectuées et peuvent ensuite être intégrées dans un logiciel 3D pour établir une reconstitution en trois dimensions grâce à la société Tridilogy.
Une fois le modèle 3D de l’embryon réalisé, il est ensuite imprimée donnant naissance au premier embryon humain 3D « ex‐vitro ». Il s’agit d’une approche permettant d’observer en 3D l’embryon humain dans sa globalité et non pas sur un seul plan comme cela se fait depuis une trentaine d’années. Cette technique permet ainsi une meilleure observation microscopique de l’embryon humain et donc une amélioration significative du choix de l’embryon à replacer dans la cavité utérine.
Un brevet aux noms de l’INSERM, du CHRU de Montpellier et de l’UM1 de Montpellier a ainsi été déposé le 1er juillet 2014 avec l’aide de l’INSERM Transfert. Les inventeurs de cette approche sont des enseignants chercheurs du CHRU de Montpellier : le Pr Samir Hamamah et le Dr Elodie Scalici ainsi que le Dr S. Mérigeaud de la Société Tridilogy.
Pour rester informé abonnez-vous à notre flux RSS ou pages Facebook Twitter Google+ ou LinkedIn
L'aérospatiale est une industrie qui mise beaucoup sur la fabrication additive, que ce soit pour…
Lemki Robotix est une startup germano-ukrainienne et un innovateur dans le domaine de l'impression 3D…
Le secteur de l’impression 3D recrute en France. L’année dernière, de nombreuses offres d’emploi ont…
Une équipe de recherche de l’UCF (University of Central Florida), accompagnée par le Florida Space…
Dans le secteur médical, la rééducation joue un rôle important dans le parcours de nombreux…
Depuis quelques années maintenant, la France voit la marque américaine Starbucks grandir et les boutiques…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.