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Lab 3Dnatives : Test de l’imprimante 3D Da Vinci Junior 1.0 de chez XYZprinting

Publié le 4 mars 2016 par Alex M.

Après les tests des imprimantes 3D Da Vinci 1.0 et Da Vinci 1.0 AiO, le Laboratoire 3Dnatives s’intéresse aujourd’hui à l’entrée de gamme du fabricant XYZprinting : la Da Vinci Junior 1.0. Avec un prix de départ de seulement 400€, difficile de faire plus abordable sur un marché où le prix moyen se situe davantage entre 1000€ et 2000€.

Alors à quoi faut-il attendre avec une imprimante 3D low-cost comme la Da Vinci Junior 1.0 ? Est ce que la marque taïwanaise a favorisé le prix à défaut des performances ? Peut-on la mettre entre les mains d’un débutant ? d’un maker accompli ? Quelques éléments de réponses avec son test complet. Avant tout, nos remerciements à son distributeur français Frézal Numérique pour le prêt de la machine.

Pour introduire la Da Vinci Junior 1.0, rien de mieux que de jeter un oeil à la fiche produit sur le site du fabricant. Et à première vue, elle propose sur le papier des fonctionnalités qui n’ont rien de « Junior » à savoir un volume d’impression de 150 x 150 x 150 mm, une épaisseur de couche minimale de 100 microns ainsi qu’une calibration semi-automatique.

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L’imprimante 3D Da Vinci Jr. 1.0 affiche des dimensions de 42 x 43 x 38 cm

1. Déballage

S’il y a une chose que l’on pourra difficilement critiquer chez XYZprinting c’est la qualité (et la quantité) de l’emballage. À tel point qu’il vous faudra bien 5 minutes montre en main pour vous assurer d’avoir bien retiré l’ensemble des attaches et autres protections de polystyrène au sein du carton (sous peine d’avoir quelques soucis de démarrage).

Un emballage dans lequel on retrouve plusieurs accessoires à commencer par une spatule pour décoller ses impressions, 3 feuilles adhésives pour le plateau de l’imprimante (afin d’aider à l’adhésion des impressions), un guide pour le filament, une bobine de filament PLA transparent (le seul matériau compatible avec l’imprimante), une brosse métallique ainsi que des aiguilles pour entretenir la buse d’impression, une carte SD, un câble USB et enfin une prise secteur. Un kit assez complet au final même si un guide d’utilisation au format papier aurait été largement apprécié, celui-ci se trouvant sur la carte SD.

Avec ses dimensions de 42 x 43 x 38 cm, l’imprimante affiche une taille affinée par rapport à sa grande soeur, la Da Vinci 1.0, mais reste comparable aux standards du marché. Elle est proposée en deux coloris : orange et blanc ou orange et noir (mais aussi blanc et turquoise dans la nouvelle version de la Da Vinci Jr. équipée d’une connexion WiFi).

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2. Installation

Pour faire démarrer la Da Vinci Jr 1.0, rien de très méchant avec le branchement de la prise secteur et le raccordement du cable USB à votre ordinateur. Une fois allumée, la seconde étape consiste à installer la bobine de filament PLA directement au sein de la chambre d’impression.

La bobine s’installe sur un axe fixé à l’aide d’une simple vis qui inclut une puce électronique permettant de connaître la consommation du filament et éviter de se retrouver à court lors d’une impression. Certains y verront toutefois la volonté du fabricant de fermer son produit et ses consommables…

Autre particularité de la machine, le filament passe par un premier bloc moteur avant de continuer son chemin dans le guide transparent et enfin l’extrudeur. Pour insérer le filament, il vous faudra tirer sur une manette dont l’accès peut s’avérer délicat, n’hésitez pas à prendre votre temps et bien relire les instructions si besoin.

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3. Logiciel

Pour la partie soft, il s’agit du même logiciel utilisé pour toute la gamme d’imprimantes 3D du fabricant XYZprinting. Dénommé XYZware, il propose une ergonomie simple et inclut la plupart des options de base auxquelles on pourrait s’attendre.

Une fois votre modèle importé dans l’outil, vous pourrez le placer comme vous le souhaitez sur le plateau, l’agrandir, le tourner ou bien l’étirer.

Les paramètres d’impression s’offrent alors à vous avec des réglages par défaut (qualité d’impression, matériau utilisé, raft, supports, bords mais aussi réparation automatique du fichier) à moins que vous ne préfériez vous lancer dans une configuration avancée avec la possibilité de modifier l’infill, l’épaisseur de couche, le nombre de shells mais aussi la vitesse d’impression. La température d’impression ne peut toutefois être modifié (on peut toutefois utiliser des profils matériaux PLA, ABS ou Flexible).

Il ne vous reste plus qu’à envoyer le modèle vers l’imprimante 3D. Comme déjà expliqué lors des précédents, le chargement du modèle 3D vers l’imprimante peut paraitre un peu long, il vous faudra être patient.

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Configuration du fichier 3DBenchy sur le logiciel XYZware

4. Impression

Une dernière étape s’impose avant de lancer l’impression : poser une feuille autocollante sur le plateau de la Da Vinci Jr. afin de s’assurer de l’adhésion des premières couches d’impression. Une étape qu’il vous faudra répéter régulièrement (si ce n’est à chaque fois).

Vous retrouverez ci-dessous une série de pièces imprimées en 3D par nos soins, dont notre habituel test de torture, qui permet de vérifier les performances de l’imprimante 3D, tout comme le bateau 3DBenchy. D’un point de vue esthétique, le résultat reste en dessous des qualités proposés par les marques Zortrax ou Ultimaker mais le rapport qualité/prix reste très bon.

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Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives

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