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L’imprimante 3D SLS de Sintratec disponible au prix de 5000€

Publié le 12 février 2016 par Alex M.

Après 2 ans de développements, la startup suisse Sintratec annonçait il y a quelques jours la commercialisation imminente de sa toute première imprimante 3D low-cost reposant sur la technologie de frittage de poudre.

Longtemps réservée aux industriels, la technologie plus communément appelée SLS, tombait dans le domaine public au cours de l’année 2014. Une occasion en or pour l’arrivée de nouveaux entrants sur un marché où les premiers prix se situent aux alentours des 200 000€.

L'imprimante 3D SLS de chez Sintratec

L’imprimante 3D SLS de chez Sintratec

Le procédé de frittage sélectif par laser, dont le brevet fut déposé par DTM Corporation en 1986, utilise un laser CO2 pour solidifier de fines couches de poudre, typiquement du nylon, afin d’obtenir des pièces fonctionnelles et sans avoir à recourir à d’éventuels supports d’impression. Les principaux fabricants de la technologie sont aujourd’hui l’américain 3D Systems, l’allemand EOS et le chinois Hunan Farsoon.

Sintratec, qui levait plus de $200,000 fin 2014, proposera lui son premièr modèle d’imprimantes dans une version en kit et pour un prix de seulement 4 999€. Elle permettra de fabriquer des pièces d’une taille maximale de 11 x 11 x 11 cm à partir d’une poudre de nylon (type PA 12) vendue au prix de 74€ le litre.

En vidéo, un timelapse de l’assemblage de l’imprimante :

Même si une version Plug&play devrait voir le jour dans les mois à venir, ce premier modèle nécessitera près de 4 jours d’assemblage pour une personne seule explique Sintratec. L’imprimante 3D sera livrée un software dédié dénommé Sintratec Central Alpha permettant de configurer les différents paramètres d’impression.

Et Sintratec n’est pas la seule à s’être engouffrée sur le créneau du SLS low-cost. L’anglais Norge Systems ou le polonais Sinterit développaient dès 2014 des machines similaires avec des prix largement en dessous des standards du marché. Entre temps, Norge Systems se faisait racheter en mars 2015 par le fabricant français Prodways, lui permettant de rajouter une nouvelle technologie à son catalogue.

Plus d’informations sur le site de Sintratec ICI

Quelques exemples d’impressions réalisées à partir des machines Sintratec :

Que pensez-vous de l’arrivée de fabricants low-cost sur le secteur de l’impression SLS ? Partagez votre opinion en commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

Un commentaire

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  1. nakwada dit :

    Dommage que le volume d’impression soit si faible, mais c’est un bon début pour faire évoluer les prix sur ce type de machines.

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