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Qui sont les fabricants français d’imprimantes 3D FDM/FFF ?

Publié le 20 octobre 2023 par Alex M.
imprimante 3D française

Le dépôt de matière fondue ou les procédés dits d’extrusion sont aujourd’hui largement utilisés sur le marché de la fabrication additive. Souvent considéré comme une technologie abordable et facile à prendre en main, le FDM se décline en une variété de machines, que ce soit des solutions en kit, de bureau, industrielles, etc. Avec des mastodontes comme UltiMaker, Zortrax, XYZprinting ou encore Stratasys, où en sont les constructeurs de l’hexagone ? Qui sont les fabricants français d’imprimantes 3D FDM/FFF ? On vous a sélectionné les principaux acteurs du marché, classés par ordre alphabétique. Ils ont tous développé des machines d’extrusion, que celles-ci soient compatibles avec des filaments ou des granulés plastiques. N’hésitez plus et optez pour une imprimante 3D française !

imprimante 3D française

Les fabricants français d’imprimantes 3D FDM/FFF (crédits photo : 3Dnatives)

4D Pioneers et ses machines hybrides

Créée en 2020, 4D Pioneers développe des imprimantes 3D hybrides qui combinent à la fois impression 3D et usinage. Deux solutions sont actuellement proposées, la 4Prime et la 4Shift. Elles offrent à la fois une impression avec du filament ou des granulés, mais aussi la possibilité d’usiner directement la pièce grâce à un système permettant de changer la tête en quelques secondes. Le plateau de la 4Shift mesure 485 x 485 x 500 mm et peut chauffer jusqu’à 200°C tandis que la 4Prime propose un plateau de 300 x 300 x 300 mm et une température de 150°C. 4D Pioneers compte ainsi répondre à des besoins industriels divers et exigeants tout en misant sur la durabilité.

4D Pioneers développe des machines de fabrication hybrides (crédits photo : 4D Pioneers)

Dagoma et ses imprimantes 3D low-cost

Fondé en 2014  et basé à Roubaix, Dagoma est réputé sur le marché français pour ses imprimantes 3D abordables et cette fameuse couleur orange. Sa première machine, la Discovery 200, était commercialisée 299 euros et nécessitait trois heures de montage à la maison. Depuis, la marque cherche à constamment améliorer ses modèles ; elle propose désormais la Disco, la Magis, et la Sigma à son catalogue. Côté stratégie, Dagoma veut désormais se placer sur le marché de l’impression 3D professionnelle en développant une machine plus industrielle et ainsi convaincre un public bien différent.

imprimante 3D française

Dagoma développe des machines FDM abordables et faciles à utiliser (crédits photo : Dagoma)

Cosmyx

Le fabricant français Cosmyx est le fruit d’une initiative prise pendant la crise sanitaire du COVID-19 : les bénévoles et makers de Visière Solidaire avaient en effet décidé de produire des visières de protection imprimées en 3D. Plus de 60 machines avaient tourné jour et nuit pour concevoir ces dispositifs. Forts de cette expérience, les porteurs du projet créent VS PROJECTS qui donnera quelques mois plus tard à Cosmyx. De là nait l’imprimante 3D FDM NOVA, une machine Made In France qui offre repétabilité, qualité et vitesse. Depuis, la jeune entreprise a imaginé un format plus grand, la SUPER NOVA, ainsi qu’une micro-usine 3D pour limiter les temps d’immobilisation des machines.

Crédits photo : Cosmyx

 

eMotion Tech, entre machines delta et industrielles

Créée en 2012, la société toulousaine a démarré sur le marché de l’impression 3D avec une imprimante 3D reposant sur une architecture delta, avec l’avantage de proposer une vitesse de déplacement de 200 mm/s. Avec sa forme allongée, la Microdelta Rework propose un prix assez intéressant de seulement 400€ pour la version en kit. C’est une machine open-source sur laquelle vous pourrez ajouter de nombreuses options (lit  chauffant, éclairage LED, support de bobine, etc.). C’est dans ce cadre là que eMotion Tech a créé la structure RepRap France. Sachez que le fabricant toulousain a également développé en 2019 une machine plus professionnelle, la Strateo3D DUAL600, qui offre un volume d’impression généreux de 600 mm x 420 mm x 500 mm. Enfin, l’entreprise propose une machine IDEX, la Strateo3D IDEX420, qui fonctionne donc avec deux extrudeurs indépendants.

Epeire3D et l’impression 3D de granulés plastiques

Epeire3D est un jeune fabricant d’imprimantes 3D français qui a misé sur le développement de machines compatibles avec des granulés plastiques. Sa gamme offre actuellement deux solutions, la Epeire T-600 et la T-MIM. On s’intéressera davantage à la première car elle est compatible avec une large variété de polymères : polyamide, polycarbonate, ABS, TPE, etc. Elle propose un volume d’impression de 500 x 450 x 500 mm, un plateau chauffant de 120°C et des températures d’extrusion pouvant aller jusqu’à 600°C.

imprimante 3D française

L’imprimante 3D Epeire T-600

Lynxter et sa première imprimante française modulaire

Créé en 2016, Lynxter s’est au fil du temps distingué sur la scène française de la fabrication additive. L’entreprise basée à Bayonne a lancé en 2018 sa première machine modulaire, la S600D. L’imprimante 3D industrielle a la particularité d’être multimatériaux et multiprocédés. Elle est capable de prendre en charge des filaments thermoplastiques, comme le PEKK ou le nylon, des liquides ou encore des pâtes. Un changement de matériaux rendu possible en changeant la tête outil de la machine. L’imprimante 3D offre un volume d’impression de Ø390mm x 600mm et son plateau peut monter jusqu’à 200°C. L’entreprise française a récemment lancé une nouvelle machine silicone, la S300X. 

imprimante 3D française

La machine S600D du fabricant bayonnais (crédits photo : Lynxter)

Namma et son imprimante 3D française multifonctions

Fondé en janvier 2021 par 4 ingénieurs, Namma est un fabricant basé à Bordeaux qui propose une machine FDM multifonctions.  La EVA dispose de trois fonctions : l’impression 3D, l’usinage CNC et le mode laser. L’utilisateur peut ainsi réaliser tout type de projet et s’appuyer sur la complémentarité de ces trois méthodes de fabrication. Il lui suffit de changer la tête de la machine. La fonctionnalité impression 3D permet de concevoir des pièces avec une variété de polymères tandis que l’usinage pourra traiter des métaux et le mode laser du bois.

imprimante 3D française

La machine EVA propose 3 fonctionnalités (crédits photo : Namma)

Naxe et la série NP 

Créé en 2019 dans le Tarn, Naxe développe des outils de prototypage pour les professionnels et propose des solutions complètes d’intégration de systèmes. Le fabricant français propose surtout plusieurs imprimantes 3D, dont la NP-S. Elle dispose d’un volume d’impression de 300 x 300 x 300 mm et d’une vitesse allant jusqu’à 150 mm/s. Avec sa précision de 10 microns, la NP-S offre une qualité de pièce professionnelle. La machine est compatible avec tous types de filaments de 1.75 mm. D’autres imprimantes 3D viennent compléter la série NP, mais la NP-S, de par son format de bureau, est la plus petite de la gamme. 

La plus petite imprimante de la gamme NP de Naxe (crédits photo : Naxe)

Pollen AM, le spécialiste français des granulés thermoplastiques

Fondé en 2013, Pollen AM est un fabricant de machines industrielles compatibles avec des granulés plastiques. Il offre aujourd’hui plusieurs solutions de fabrication additive, que ce soit pour des polymères, des métaux ou encore des céramiques. Sa gamme PAM Series P par exemple est capable de combiner jusqu’à 4 matériaux, notamment des élastomères, et a un volume d’impression de Ø 300 x H 300 mm. Le procédé proposé par Pollen AM permet d’obtenir les mêmes normes et certifications que la matière utilisée en injection, un point essentiel pour beaucoup d’industriels, notamment pour des applications soumises à de fortes exigences (dans l’aéronautique ou l’automobile par exemple).

La pam o2 de Pollen AM est la nouvelle génération de machines du fabricant français (crédits photo : Pollen AM)

Qualup et la gamme SpiderBot

Depuis 2011, Qualup fabrique des imprimantes 3D dans la région Bourgogne-Franche-Comté. Durant ce long laps de temps, le fabricant français a commercialisé pas moins de 3 machines : la SpiderBot 4.0, la SpiderBot 4.0 HT et la QU3 HT. Nous nous concentrerons cette fois-ci sur la SpiderBot 4.0 Haute Température, une machine capable d’extruder des matériaux avec une tête pouvant aller jusqu’à 470°C. Cette très haute température permet d’imprimer tous les matériaux techniques tels que le PEEK, PEKK ou PEI. L’imprimante dispose d’un volume d’impression de 200 × 200 × 180 mm et d’une caméra intégrée permettant de surveiller le processus d’impression 3D à distance. 

La SpiderBot 4.0 Haute Température (crédits photo : Qualup)

Volumic, l’imprimante 3D à l’accent du sud

On ne présente plus Volumic, le fabricant d’imprimantes 3D français qui concurrence les grandes entreprises américaines, asiatiques et européennes. Depuis 2013, la société située à Nice propose une gamme de machines FDM destinée aux professionnels. Et dans cette gamme du fabricant français, on retrouve plusieurs solutions : la SH65, la SC2, la MK3 ou encore sa dernière, la EXO 42. Celle-ci offre un volume d’impression de 420 x 420 x 420 mm et est compatible avec plus de 80 matériaux. L’objectif de la marque française est de combiner rapidité, précision et répétabilité, le tout Made In France. 

imprimante 3D française

L’imprimante 3D EXO 42 (crédits photo : Volumic)

TiZYX et son imprimante 3D française multifonctions

À Tourcoing, l’entreprise TiZYX fabrique des imprimantes 3D depuis plusieurs années. Le fabricant français propose pour le moment deux machines : une imprimante 3D multifonctions nommée EVY et une imprimante 3D FDM appelée TiZYX k25, en raison de son volume d’impression qui est de 25 x 25 x 25 cm. Sa vitesse d’impression est comprise entre 30 et 100 mm/s. En ce qu’il concerne les matériaux recommandés, TiZYX conseille le PLA, principalement pour des raisons écologiques. Mais avec sa température maximale de 110°C, il est également possible d’utiliser des plastiques tels que l’ABS ou le PETG. La machine EVY est quant à elle une solution plus complète puisqu’elle propose 8 outils de fabrication au total.

L’imprimante TiZYX k25 une fois assemblée (crédits photo : TiZYX)

Tobeca et ses machines sur-mesure

Imaginée par Adrien Grelet, la première Tobeca a vu le jour en 2013 dans le Loir-et-Cher. Avec son design unique, elle a été développée pour être facilement démontable et transportable à l’aide d’une valise, ce qui en fait un modèle très pratique pour les personnes qui se déplacent régulièrement ou bien pour les écoles. Aujourd’hui, le fabricant français s’est donné comme objectif de développer des machines FFF sur-mesure et conçoit des solutions de toutes tailles, compatibles avec une variété de matériaux comme le PLA, ABS, PETG, Nylon, PS, PP et même des filaments TPU souple. L’entreprise propose même des imprimantes 3D grand format.

imprimante 3D française

Crédits photo : Tobeca

Deux ans de R&D pour la Stratomaker

Spécialisée depuis plus de 10 ans dans le secteur médical, la société Obro a décidé de lancer sa propre imprimante 3D sur le marché. Avec son nom bien trouvé, l’imprimante 3D Stratomaker a nécessité près de 2 ans de recherche et développement dans les ateliers de la marque à Béziers et devrait être bientôt disponible à l’achat. Avec son design bleu et blanc, la Stratomaker pourra être pilotée via WiFi directement depuis son écran tactile, ou bien depuis votre ordinateur ou votre mobile grâce à une application dédiée. Elle devrait être prochainement commercialisée avec un prix de vente annoncée de 1395€.

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La Stratomaker devrait bientôt voir le jour

Seriez-vous prêt à acheter une imprimante 3D française ? Vous avez déjà acquis une de ces machines ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

Les 3 commentaires

Rejoignez la discussion et laissez votre commentaire.

  1. Joel Chopard dit :

    Bonjour,
    Combien de temps de formation est-il nécessaire pour travailler avec cette machine et réaliser une pièce ?
    Sincères salutations.

  2. Joel Chopard dit :

    Bonjour,
    J’aimerais recevoir de la documentation sur vos imprimantes 3D et quel logiciel doit on maitriser pour travailler avec ces machines.
    Salutations.

  3. Didier BOISSELIER dit :

    bonjour Alexandre,
    le groupe Alchimies (https://alchimies.eu/) en région Grand Est n’est pas mentionné dans cet article.
    c’est un acteur important de cette technologie, proposant toute une gamme industrielle de machines.
    merci pour la correction.

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