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Un buste du XIème siècle reprend vie grâce à l’impression 3D

Publié le 11 juillet 2015 par Alex M.

Ouvert depuis quelques mois, le FabClub est un laboratoire de fabrication situé à Paris où l’on retrouve des makers, des étudiants ou des entrepreneurs qui viennent se former ou matérialiser un projet grâce à des outils numériques (comme des imprimantes 3D, des plotter de découpe ou des graveuses laser). C’est aussi un lieu de stimulation ou les idées les plus folles, comme la restauration d’un buste millénaire, peuvent être concrétisées.

L’équipe du FabClub, menée par son fab-manager Eric Lemaresquier, s’est ainsi récemment attelée à restaurer un buste endommagé de Suryavarman, roi de l’Empire khmer de 1010 à 1050 après JC.

Le buste originale endommagé :

Pour réaliser cette prouesse technique, Eric a eu recours dans un premier temps à un système photogrammétrique pour numériser en 3D le buste, prenant environ 200 photos à partir d’un appareil photo reflex Nikon sous différents angles et en utilisant le logiciel gratuit Autodesk Memento.

Le modèle digital a été dans un second temps importé sur le logiciel Zbrush de Pixologic afin de réparer les éléments endommagés du buste et recréer les détails manquants. Depuis le logiciel, il a également pu redonner un rendu réaliste au modèle 3D en appliquant les textures du buste original depuis les photos prises.

Les différentes étapes de la restauration digitale

Les différentes étapes de la restauration digitale

Une fois le travail de modélisation terminé, l’impression 3D pouvait alors commencer. Mais pour obtenir un résultat réaliste, c’est à dire à partir de milliers de couleurs et d’un niveau de détail suffisant, le FabClub s’est tourné vers les imprimantes 3D du fabricant irlandais Mcor. La technologie développée par Mcor, intitulée Selective Deposition Lamination, repose sur la succession de feuilles de papier collées les unes aux autres et découpées pour obtenir le modèle souhaité. En plus de proposer un matériau abordable et recyclable (le papier), la définition des objets imprimés est de très bonne qualité.

Le résultat final après impression :

« Nous sommes confiants à l’idée que ce projet devrait ouvrir de nouvelles opportunités pour la Mcor IRIS afin de l’utilisater dans la restauration et la préservation du patrimoine culturel, historique et artistique pour des musées, des gouvernements ou d’autres organisations, » explique Eric Lemaresquier. « Nous explorons également cette technologie d’impression 3D de pointe pour le design de packaging. L’impression 3D à base de papier de Mcor est idéale pour des prototypes de packaging car c’est la seule technologie d’impression 3D capable de produire  des rendus photoréalistes ».

Plus d’informations sur le site de Mcor ICI

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