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L’armée américaine souhaite soigner ses soldats par impression 3D

Publié le 12 juillet 2014 par Alex M.

Digne d’un scénario hollywoodien, l’armée américaine annonce avoir lancé des recherches sur le thème de la médecine régénérative et plus particulièrement en Bio-Printing, c’est à dire l’impression 3D de peau et d’organes à destination de ses soldats blessés au combat.

Le Bio-Printing pourrait permettre un meilleur traitement des blessures de guerre

Le Bio-Printing pourrait permettre un meilleur traitement des blessures de guerre

Les recherches sont menées par l’AFIRM, un consortium créé en 2008 par le Ministère de la Défense américaine et composé d’une trentaine d’universités, hôpitaux et laboratoires experts en réparation cutanée et régénération de cellules, tissus et organes vivantes.

Le Dr. Michael Romanko en charge du programme explique « les besoin de traitements pour les soldats blessés sont grandissants. Nous avons vu un sursaut dans la sévérité des traumatismes dont sont victimes les soldats. Alors que la qualité de l’équipement militaire s’améliore, les blessures sont de plus en plus handicapantes ».

« Les cicatrices, résultats directs de brûlures, défigurent les soldats de manière permanente. L’idée de retrouver une peau de bonne qualité, élastique et comprenant des glandes sudoripares (permettant la transpiration), une pigmentation appropriée et des follicules pileux, est extrêmement importante, » ajoute le Dr Romanko avant d’indiquer que ces brûlures concernent entre 10% et 30% des blessures de guerre.

La première étape consiste à modéliser en 3D la blessure de la peau

La première étape consiste à modéliser en 3D la blessure de la peau

Les premières recherches du consortium se sont concentrées sur la numérisation et la modélisation 3D des blessures à proprement parler. Dans un second temps, les scientifiques se sont appliqués à régénérer ces traumatismes de la peau grace à l’impression 3D de cellules cutanées, appelées fibroblastes et épithéliales, qui viendront épouser ou remplacer les cellules situées au niveau des cicatrices, en fonction de l’importance et de la profondeur des blessures.

Le Dr. Romanko estime que les premiers résultats sont prometteurs et conclut « chaque soldat présente un type de blessure différente, et aucune plaie cutanée ne se ressemble. La bio-impression de peau devrait permettre une forme de médecine personnalisée et évolutive ».

Un rein, une oreil et un os de doigt imprimés en 3D par les chercheurs du Wake Forest Institute, basée en Caroline du Nord

Un rein, une oreille et un os de doigt imprimés en 3D par les chercheurs du Wake Forest Institute for Regenerative Medecine, basée en Caroline du Nord

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